Le code n’est jamais seul.
On aime parfois se dire qu’un projet “tient” grâce à la qualité de notre code.
En réalité, il repose surtout sur une montagne de dépendances : frameworks, librairies, SDK, APIs externes…
Ce n’est pas un problème en soi, mais chaque dépendance introduit :
• des contraintes de compatibilité (versions, breaking changes),
• une surface d’attaque supplémentaire (failles zero-day, CVEs),
• des choix architecturaux figés (verrouillage technologique),
• une dette technique future (maintenance, migration).
Le vrai défi n’est pas seulement écrire du code propre.
C’est aussi gérer intelligemment son écosystème :
• Choisir ses dépendances avec parcimonie.
• Automatiser la surveillance de vulnérabilités (Snyk, Dependabot, OWASP Dependency-Check…).
• Prévoir une stratégie de mise à jour continue (CI/CD, tests automatisés).
• Anticiper la sortie de route d’un projet open source (abandon, fork nécessaire).
En clair : ton code, c’est le chat qui conduit.
Mais ce qui peut te faire perdre le contrôle… c’est le camion de dépendances que tu traînes derrière.