"Java va disparaître dans 5 ans"
Je vous explique pourquoi 👇
Cette prédiction, je l'entends depuis mes débuts en développement il y a plus de 15 ans.
Spoiler alert : Java se porte très bien, merci.
Pendant que certains proclament la mort imminente de Java sur les réseaux sociaux, les ingénieurs de Google continuent de faire tourner leurs algorithmes de recherche avec du Java. Chez Netflix, ce sont des millions d'heures de streaming qui transitent chaque jour grâce à cette technologie "ringarde". Et Amazon Web Services, qui héberge une bonne partie d'Internet, s'appuie massivement sur Java pour ses services cloud.
Le problème avec les débats sur les langages de programmation, c'est qu'ils sont souvent menés par des personnes qui n'ont jamais eu à maintenir une application critique pendant 10 ans. Ou à faire évoluer une base de code avec 50 développeurs qui se succèdent.
Java n'est pas sexy. Il est verbeux, parfois lourd, et ses nouvelles fonctionnalités arrivent avec la régularité d'un métro parisien en grève. Mais il a quelque chose que beaucoup de langages "à la mode" n'ont pas : une stabilité à toute épreuve et un écosystème qui a fait ses preuves.
Ces entreprises du Fortune 500 ne gardent pas Java par nostalgie ou par flemme de migrer. Elles le gardent parce que quand votre chiffre d'affaires dépend de la fiabilité de votre code, vous ne pariez pas sur le dernier framework à la mode.
Alors oui, apprenez Python pour vos scripts, découvrez Rust pour la performance, jouez avec Go pour vos microservices. Mais ne négligez pas Java sous prétexte qu'il fait "has been". Dans l'informatique d'entreprise, "has been" signifie souvent "qui fonctionne encore dans 20 ans".
La prochaine fois qu'on vous dira qu'un langage est mort, posez-vous une question simple : qui paie encore des développeurs pour écrire dedans ? La réponse vous surprendra peut-être.