Deux notions souvent confondues, mais qui répondent à des logiques très différentes dans l’architecture des applications.
La concurrence, c’est l’art d’organiser l’exécution de plusieurs tâches, sans forcément les faire tourner en même temps. Même avec un seul cœur de processeur, on peut alterner rapidement entre différentes opérations. L’objectif : optimiser l’utilisation des ressources en ne laissant jamais le processeur inactif, même lorsqu’une tâche attend une réponse externe (réseau, fichier, base de données...).
C’est ce qu’on retrouve, par exemple, dans des environnements comme Node.js, où un seul thread peut gérer des centaines de connexions grâce à un système basé sur des événements. On ne fait pas plusieurs choses à la fois, on sait simplement bien jongler entre elles.
Le parallélisme, lui, suppose une exécution réellement simultanée. Ici, on exploite plusieurs processeurs ou cœurs pour traiter plusieurs tâches au même moment. C’est particulièrement utile dans les applications gourmandes en calculs, traitement d’image, analyse de données, intelligence artificielle…
Les langages comme C#, Java, ou les outils comme OpenMP permettent justement de diviser un gros traitement en plusieurs morceaux pour les exécuter en parallèle sur différents threads ou cœurs.
Une application peut être concurrente sans être parallèle. Et inversement, un code parallèle mal structuré peut manquer de concurrence.
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Software Engineer | Full Stack |
Java | Spring | Angular | IA | DevOps
4 months ago
La bête noire de plusieurs entreprises.
Heureusement la scalablité est là et si elle est exploitée comme il faut elle peut sauver des vies. Le choix de la technologie et le modèle du serveur aussi devient primordial pour éviter tout ce cauchemar de montée en charge des applications.
Effectivement Node.js est un bon exemple mais Spring aussi ne reste pas en rade.
Ingénieur Etudes et Développement Java, AI, LLM , python, Spring Ai , Nodejs Software Architect, Devops and CyberSecurity enthousiaste . Technical Writer
4 months ago
C'est comme l'utilisation vigilante de parallelStream réservée en général sur les gros traitements de données
Architecte de solutions cloud certifié Azure Sécurité chez TechFusion Innovation
4 months ago
Excellent rappel des fondamentaux !
Et justement, avec Python 3.13 qui signe le début de la fin du GIL (Global Interpreter Lock), on entre dans une nouvelle ère : la barrière entre concurrence et parallélisme commence (enfin) à s’estomper dans l’univers Python.
Le sous-projet « Free-threaded Python » avance à grands pas — ça promet de booster le vrai parallélisme natif dans des libs comme pandas ou NumPy. Hâte de voir ce que ça donnera côté perf' sur des workloads intensifs